Ce qui me rend heureux dans la vie

Mandala

Nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui ne va pas dans notre vie. Nous avons ainsi tendance à trop mettre de côté ces petits bonheurs, ces petites choses qui nous rendent heureux.

 

C’est une position réellement horrible que de se retrouver seul face à un monde hostile.

Je ne vais pas prétendre savoir quelle est la cause précise de cette focalisation sur le « mal », en revanche, je suis sûr de moi quand je repense à l’environnement dans lequel nous vivons. Un environnement plutôt hostile que bienveillant dans lequel nous devons sans cesse faire attention aux autres, pas que nous les gênerions, mais au contraire, ce sont les autres qui peuvent nous faire du tort, sciemment ou non.

Alors, attention, en effet ces autres peuvent être nous aussi, nous sommes les autres des autres, cependant il est certain qu’il existe une catégorie de personnes plutôt « faibles » et une autre catégorie de personnes plutôt « fortes ». Non pas qu’il faille voir dans la distinction que je propose ici une dichotomie entre le bien et le mal, puisque tantôt le faible connaît des moments de vaillance, tantôt le fort connaît à son tour des moments de faiblesse, et puisque également l’un peut devenir l’autre. L’environnement auquel je fais référence est donc cette complexité, parfois paradoxale, de l’Homme à la fois bon et mauvais.

 

Heureux de contempler la nature
© Nicolas HSK

 

Il est complexe d’être heureux

Cependant, dans cette complexité, certaines personnes sortent davantage du lot, soit à cause de leur penchant faible, soit à cause de l’autre penchant, fort. Lorsque le faible se retrouve assailli, c’est ainsi qu’il perçoit dès lors son environnement, d’attaques de toutes natures et tous genres contre lesquelles il ne trouve pas le moyen de se défendre, il se recroqueville sur lui-même jusqu’à l’implosion. (Il arrive parfois que le fort/mal intérieur de cette personne explose comme une bombe.)

Quand on se recroqueville ainsi, et n’essayez en rien d’imaginer une personne en position fœtale au fond d’une pièce, ce que je donne ici est avant tout une image, tout est susceptible de devenir hostile. Dès lors, on ne voit que ce qui est mauvais dans notre vie, uniquement les moments tristes de notre passé qui renvoient automatiquement à un avenir noir, médiocre dans le meilleur des cas, puisqu’on part du principe que nous ne cessons de répéter ce qui a déjà été fait

Il y a, certes, de la vraie hostilité dans ce monde. Notre environnement est loin d’être le monde des bisounours où tout le monde veut un câlin et des bisous :).

Notre monde est plutôt le contraire de cela, il est réellement hostile pour qui ne s’attend qu’à rencontrer des bisounours. Je ne veux néanmoins pas revêtir le costume d’un fort comme j’ai essayé de la faire jusqu’à présent. Je ne suis pas aussi fort que cela, je ne suis pas faible non plus, maintenant je commence à en prendre conscience.

 

Comprendre que nos faiblesses sont aussi nos forces

Comment dire… ces faiblesses que je possède, je veux les garder car elles me permettent de rester à bonne distance de la cruauté attractive dont peut faire preuve l’Homme. L’Homme n’a de cesse de courir après argent, moments de bonheur, contentement, satisfaction etc. Le mot est fort, mais la cruauté n’est-elle pas tout simplement de gagner au dépend de l’autre ?  Autrement dit, de gagner en prenant le pain (la loyauté, le courage, l’argent, le temps etc.) de l’autre ? De vivre confortablement envers et contre le confort de l’autre ? Pour moi, la vraie cruauté, en dehors du fait d’ignorer l’autre, est en cela. Alors, oui le monde, l’environnement dans lequel nous vivons est hostile car il fonctionne de cette manière. Mais il n’y a, fort heureusement, pas que ces côtés sombres sur notre Terre.

 

Les moments heureux et inconnus dans nos vies

Rendons-nous à l’évidence qu’il y a des choses qui nous donnent le sourire et même – soyons optimistes bon sang ! – des choses qui nous rendent heureux. Les choses les plus simples très souvent. Comme celle de recevoir des nouvelles d’une tante dont on n’a pas eu de nouvelles depuis des années et des années !

Ce qui me rend heureux par exemple :

Heureux en regardant ma Pompon
© Nicolas HSK
  • Le sourire de mon bébé (ma femme);
  • Quand mon bébé est radieuse, heureuse;
  • Lorsque je prie;
  • Quand je suis à la messe;
  • Écouter la nature;
  • Quand Pompon (notre chienne) me fait la fête à mon retour à la maison. Bon, même si je râle quand elle en fait trop;
  • Entendre mon bébé jouer du piano;

Il y a certainement d’autres choses qui me donnent le sourire, qui me font plaisir. Je pense aux bénévoles de la CLCV (association de défense de consommateurs) de ma ville. Des gens formidables à l’écoute des autres.

Faites-vous une liste de ce qui vous donne le sourire, ne serait-ce que le sourire. Même s’il n’y a qu’une seule chose qui vous vient à l’esprit maintenant, c’est déjà fort bien ! Accrochez-vous à cette pensée positive, elle vous conduira vers d’autres pensées tout aussi positives.

Je vous invite même à partager une ou deux choses qui vous rendent le sourire dans les commentaires ci-dessous.

 

Nicolas HSK

 

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