« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. »
Martin Luther King Jr
Cette citation me rappelle combien il est important d’avancer quoi qu’il arrive. Je rajouterais même à cela qu’il est important de se rendre compte de l’avancée que nous faisons chaque jour; et pour y parvenir il est nécessaire de porter de nouveaux yeux sur soi.
Toujours avancer
Avant de commencer à tapoter sur mon clavier (d’où la photo ^^) je me demandais quel sujet aborder. Oui, je préfère être franc et partager ce sentiment senti, même fugacement, que de nier la réalité : j’avais une forte envie d’écrire mais j’ai dû réfléchir sur quoi. Au fond, il n’y a pas de mal à cela ! Puis, le sujet est tombé tout naturellement : je devais avancer quoi qu’il advienne.
La phrase de feu Martin Luther King junior était alors apparue, pleine d’énergie, devant mes yeux. C’est ainsi que je l’ai ressentie en tout cas. Et c’est tant mieux, car il y a encore quelques semaines je n’aurais peut-être pas réagi de la même manière. En fait, pour être honnête avec vous et avec moi-même, je pense que j’aurais agi autrement il y a quelques jours seulement, il y a quelques heures peut-être ! Qu’est-ce qui a changé entre hier et aujourd’hui ? Rien de particulier. Qu’est-ce qui m’aurait incité à réagir de la sorte ? Rien à priori.
Avancer sans se poser trop de questions
On est souvent tenté d’obtenir des réponses à toutes nos questions (c’est une maladie chez moi !). Pourtant, le plus important est de profiter du résultat, en particulier lorsque celui-ci nous est agréable. Alors, je cesse de me poser la question du comment je suis arrivé à changer sur ce point et je profite tout simplement d’écrire.
Également, je profite de ce bienfait pour partager ce que j’écris. La triste expérience (en savoir plus) qui m’a conduit à connaître la malheureuse expérience du burnout (que de tristesse n’est-ce pas ?) m’a permis de prendre conscience de beaucoup de choses. Alors, bien sûr, pas sur le moment, ni même dans l’année qui a suivi, mais après, et petit à petit au fil du temps, avec des va-et-vient. L’une de ces choses est l’importance qu’il y a à ne pas rester solitaire dans son mal. Que ce soit pour recevoir de l’aide, bien qu’elles peuvent être parfois maladroites, ou partager à son tour pour aider. D’ailleurs, c’est fou le bénéfice qu’on peut tirer de partager et d’aider autrui se trouvant dans la même souffrance que la nôtre.
Un regard nouveau sur soi
Une autre chose apprise depuis mon burnout, tout tout tout récemment en fait, vous en êtes presque témoins, est qu’il faut avancer. J’ai envie de dire que de toute façon on avance qu’on le veuille ou non. Autrement, on est mort. La plupart du temps on ne s’en rend pas compte, tout simplement. Parce que trop souvent on se regarde avec des yeux durs, réprobateurs, sans aucune indulgence.
C’est en grande partie la cause de cette impression, pourtant visiblement vraie (étrange, étrange), que les autres avancent plus vite que nous. Nos yeux ne sont pas sincères avec nous; car ils ne sont pas objectifs. Ils sont le reflet de notre âme et c’est vrai même dans ce sens là. Nos yeux peuvent autant s’émerveiller (ou jalouser, ça arriver aussi) au sujet d’autrui, qu’ils peuvent être intransigeants envers soi. Radoucissez le regard que vous vous portez et constatez les points positifs, les réussites (souvent noyés dans les échecs) et l’avancée que vous avez effectués. Ils sont plus nombreux que vous ne le pensez.
Ainsi, vous continuerez d’avancer un peu plus sereinement jour après jour.
Nicolas HSK