Retour sur les marches pour faire face au burnout

rose marie @NicolasHSK

Il y a bien un moment que je n’ai pas laissé d’écrit sur mon blog, et pourtant je me bats toujours contre le burnout. Je l’avoue, je n’ai même pas pris beaucoup de temps pour écrire tout simplement, même sur mes carnets. Il m’est arrivé de le faire mais pas autant.

Et je ressens à nouveau cet appel de retourner sur les marches; quoi qu’il se passe, le plus important est de continuer d’avancer pour toujours faire face au burnout.

Aujourd’hui, je pense avoir quelque chose d’intéressant à apporter car je suis encore un peu différent de celui que j’ai été il y a quelques mois, voire quelques semaines seulement. Nos vacances passées en Corée du Sud nous ont fait bien plus de bien que je ne l’aurais jamais cru !

Et il me semblait évidemment qu’il me fallait le partager pour tenter d’apporter du positif dans quelques vies.

 

Note du 2 septembre 2018, environ 18h00 :

Je prends volontairement une nouvelle page car je suis censé connaître une nouvelle vie après ce mois de vacances passé sur l’île de Jeju en Corée. C’était magique. Les magnifiques lieux visités ont bien sûr aidés à cette magie, mais ce qui a été le plus magique a été cette quiétude enfin gagnée.

Aujourd’hui, troisième jour après notre retour, je me sens à nouveau pas bien. Où est donc passée cette quiétude fraîchement gagnée ? A l’instant même je l’ignore, mais je sais en revanche pourquoi. Je me soucie du lendemain car je ne me sens plus capable de faire tout ce que je souhaitais faire quelques jours auparavant. Le clair chemin s’est assombri.

 

Les montagnes russes émotionnelles

Ces vertiges de sensations d’étouffement par les doutes étaient revenues.

J’ai l’impression que ce qui m’accable le plus est de ne plus savoir qui je suis. Peut-être est-ce à force d’avoir joué des rôles pour m’adapter à différentes situations que m’a présentées la vie ? J’avais pourtant la sensation de mieux savoir qui j’étais en Corée. Mieux que maintenant en tout cas. Mais était-ce encore une fois une mascarade ?

[reprise]

l'oiseau
@NicolasHSK

En Corée, mon rêve de créer et de vivre de mes créations (sites web, photos, dessins…) était devenu plus fort encore. Mieux, ces rêves me semblaient réalisables !… Mais, en ce jour (2 septembre 2018), j’ai la sensation amère que ce n’est qu’un rêve de l’impossible. Et c’est dur de me le dire car j’ai l’impression de m’y résigner.

 

[Pause]

Cet intertitre porte bien mieux son nom que je ne l’aurais cru, car je m’étais extirpé de ce trou des humeurs sombres aussi rapidement que j’y étais descendu

 

Je viens de relire les toutes premières pages de ce carnet (non publiées à ce jour), et cela m’a fait du bien. Non seulement j’ai eu tort de ne pas l’avoir fait avant, mais aussi je ne dois pas me focaliser sur ces anciennes lignes. Seul l’instant présent compte. Les expériences sont toujours utiles et même importantes, la preuve encore ici, mais je me dois de prendre garde à ne pas sombrer dans les images du passé.

 

Temporalité des pensées

passepresent
@NicolasHSK

Ce que j’entends par images du passé – qui correspondraient à des fantômes du passé – ce sont ces moments que nous tentons de revivre tout comme on parvient à repasser le film vu le mois précédent. Or, c’est autant impossible que néfaste.

 

Une réflexion au milieu de cette transposition

D’ailleurs, lorsqu’on regarde un film pour la deuxième fois on l’appréhende automatiquement de manière différente. Mieux, la moindre petite variante dans le détail des circonstances de cette première vision cinématographique est fortement susceptible de faire varier l’appréhension.

Je m’explique. Imaginons deux univers parallèles mais identiques à tout point de vue. Les deux circonstances dans lesquelles le spectateur (les deux spectateurs pour être exact) sont donc les mêmes. Dans ce cas, l’appréhension de l’un et celle de l’autre devraient logiquement être identiques. Maintenant, ajoutons un petit déjeuner sans café pour l’un et un petit déjeuner habituel pour l’autre. Ce petit détail est suffisant pour modifier l’appréhension du spectateur, et même si le café n’est pas sa boisson préférée !

On ne peut donc décemment pas croire que l’on peut revivre à l’exactitude près un moment du passé. S’obstiner à croire que cela soit possible est facile – ne parle-t-on pas de nostalgie ? – et pourtant si périlleux pour notre bien-être !

 

L’importance du présent

Dans mon article Se concentrer sur le présent, je parlais déjà de l’importance que j’apporte à l’instant présent. Et cela est toujours aussi important à mes yeux. Primordial même pour se sentir au mieux.

Je tends à croire que ce qui m’arrive, arrive également à bon nombre d’humains. De ce fait, je prétends que l’être humain doit prendre garde à ne pas trop contempler ce qui a déjà été fait. L’instant présent est le seul instant à être important. Le reste n’existe plus ou n’existe pas encore.

@NicolasHSK

Par conséquent, mes inquiétudes de tout à l’heure (plus haut) sur l’avenir ne sont qu’inutiles. C’est évidemment toujours plus facile à dire qu’à faire…

Qu’est-ce qui fait douter ? Sur l’avenir, sur tout ? C’est la peur. La peur de l’échec pour dire les choses. Oui, craindre d’être à découvert, de ne pas subvenir aux besoins essentiels (qui ne le sont pas tous et pas toujours), de voir sa carrière ratée etc. tout ceci ne sont qu’une espèce de matérialisation de la peur de l’échec. Échec professionnel, échec social, échec dans la protection des siens et de soi… Pourtant, il existe un exercice très facile pour réduire nos peurs.

 

Se détacher de ses doutes et de ses peurs

Le but de cet exercice est de se détacher de ses doutes et de ses peurs. Ils viennent nous voir, nous hanter, malgré nos efforts de les oublier. Peut-on réellement les oublier ? Je ne pense pas. Personnellement, je connais encore la peur pour beaucoup de choses et pourtant certaines de ces peurs ne me touchent plus, ou si peu. Je ne les aies donc pas oubliées mais elles ont tellement moins de poids et tellement moins d’importance qu’elles n’affectent en rien mes pensées. Aujourd’hui, je NE (oups!) perçois plus la peur du manque d’argent par exemple.

 

Un  exercice simple

rien n'est impossible
@Nicolas HSK

L’exercice est simple ! Il suffit de remettre ses doutes et ses craintes à un autre niveau que soit. Explication : je sais que je ne peux pas prétendre pouvoir tout contrôler dans ma vie. « Je travaille aujourd’hui, donc j’ai un salaire, mais demain peut être différent ». En d’autres termes, vouloir contrôler sa vie – dans le but d’effacer le maximum de doutes – revient à devenir un robot calculant toutes les probabilités et d’en tirer les meilleurs choix possibles. Et ce, à chaque seconde qui passe. Mais c’est horrible !

Or, le lendemain ne nous appartient pas. Cela ne signifie pas pour autant qu’on doit « tenter le diable » et s’arrêter de tout faire en attendant ce que ça fera sur notre vie. Il suffit au contraire de vivre sans avoir à penser aux probabilités les plus négatives de notre futur. Pour celles et ceux qui persisteraient à garder leurs peurs je rétorque « que peut-on faire ? » Telle est la question à se poser : « que puis-je faire… si mon employeur décide de se séparer de la moitié des salariés ? …si mon état de santé m’empêche de travailler ? …et si …et si… »

 

Nous ne contrôlons pas tout

Il est important d’apprendre à admettre que certaines choses dépassent notre vouloir et nos désirs. Admettre cela est le premier et le plus important des pas vers sa séparation d’avec ses peurs. Ensuite, comprendre l’intérêt de ne plus vivre à travers ses peurs est le second grand pas vers la liberté de jouir du présent.

 

S’en remettre à autre « chose »

Personnellement, je me remets entièrement à Dieu et à Jésus. C’est d’ailleurs l’une des clés principales pour atteindre la paix que cet homme de Nazareth nous a donnée durant son prêche. Pourtant, on a rudement tendance à l’oublier, alors que de nombreux autres femmes et hommes extra-ordinaires ont tendu leur main de la même manière…

Sans pour autant être croyant

D’ailleurs, et c’est ça le plus fort, il est inutile d’être chrétien ou de se dire chrétien pour s’exercer à s’en remettre à « plus grand que nous ». Je souligne même que l’incroyant le plus dur peut lui-même pratiquer cet exercice !

En dehors de toute pensée religieuse, en oubliant tout type de croyance religieuse, qu’est-ce qui est plus grand que nous ? Et bien pratiquement tout en fait. L’univers est immensément grand. Même les fourmis sont plus grandes que nous ! Et oui, la totalité de la masse des fourmis sur Terre est plus importante que celle des humains ! Le « destin » est plus grand que nous. Que le destin soit de fondement divin pour les uns ou de fondement naturel de l’univers pour les autres il reste en effet plus grand que nous.

 

L’absurdité de nos craintes

Nous sommes destinés à mourir un jour, est-ce pour autant qu’il faille avoir peur de la mort ? Je ne me lève pas le matin avec la peur au ventre en me disant « aujourd’hui est peut-être mon dernier jour ». Pourtant c’est la vérité, mais à quoi bon y penser ? Cette question est-elle donc moins sérieuse que « aujourd’hui est peut-être mon dernier jour au travail » ? Non. C’est même le contraire n’est-ce pas ? Il n’empêche que nous nous posons cette question. Concernant le travail, l’argent, la santé etc. Des craintes sans fondements puisque rien ne s’est encore passé !

D’un point de vue biologique, la peur est ce qui nous permet de survivre à des attaques (animales ou humaines) et à des catastrophes naturelles. Bref, la peur éveille en nous l’instinct de survie… Pourtant, nous avons, de nos jours, peur non pas de la mort… mais de l’échec ! Incroyable non ?

 

Ne plus croire en un avenir incertain

renaître après un burnout
@Jalila Dahane

En voyant le problème sous cet angle, je suis persuadé qu’il vous sera encore plus facile d’accomplir cet exercice de s’en remettre à « plus grand ». Surtout qu’il vous permettra de vous concentrer davantage sur le présent, ce qui entraînera plus de bonheur car plus de sérénité.

Je peux vous assurer que c’est un chemin vers la plénitude, car faire le contraire, s’avancer la peur au ventre, la tête baissée pour faire front aux différents futurs hypothétiques ne dure qu’un temps. Le corps et l’esprit ne peuvent pas vivre de la sorte indéfiniment. L’homme est fait pour vivre le moment présent.

Pour preuve, nous construisons notre avenir uniquement sur le présent et notre présent est construit à partir de ce que nous avons fait dans des présents appartenant maintenant au passé. Il est devenu inutile de penser aux futurs ou à un futur qu’on souhaiterait obtenir à tout prix.

C’est dans ce cheminement de la pensée que j’ai compris aujourd’hui (2 septembre 2018) qu’il était réellement inutile de m’en faire autant. J’ai des rêves et je compte bien les accomplir chaque jour car l’avenir, en fin de compte, n’appartient qu’aux actions du présent..

 

Nicolas HSK

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.