Que valons-nous vraiment ? Qui s’est déjà posé la question ? Pour être tout à fait franc, je ne m’étais jamais posé la question ainsi.
« La plupart d’entre nous ne consacrons pas chaque jour du temps pour être l’individu valant 10. »
(Miracle Morning, Hal Elrod, p.95 / p.82)
Et j’en suis persuadé. Je suis même si persuadé que je peux prétendre être sûr à 100% que je n’ai pas pris tous les jours de ma vie du temps pour être meilleur que la veille.
Que valons-nous quand on sait que essayer n’est pas faire ?
C’est un peu comme les régimes pour maigrir. On essaie un jour ou deux, on essaie une semaine ou deux. Parfois on tient un mois ou deux. Puis on cesse. Le pire c’est quoi ? C’est qu’on a perdu un peu ou beaucoup de poids à chaque fois. Mais à chaque fois on se contente du peu qu’on a réussi à perdre, pour le reprendre aussitôt, c’est carrément triste, non ?
Se dire les bonnes vraies vérités sur soi
Pour que cela soit bien clair entre nous. Nous voulons tous « être mieux », « être meilleur ». En fait, nous visons sans arrêt le 10, car qui ne rêve pas :
- d’avoir un super corps athlétique (à condition de manger ce qu’on veut);
- d’avoir plein d’argent (sans trop travailler);
- d’être en pleine santé (sans faire de sport);
- d’être heureux tous les jours (sans assez sourire).
Soyons honnêtes, c’est beau de rêver : les rêves nous permettent de nous tirer vers un mieux. Cependant, rêver pour rester là à ne rien faire, ou, à essayer de faire quelque chose (ce qui revient à ne rien faire) ne permettent pas de concrétiser ses rêves.
Faisons-nous seulement quelque chose de réel pour y parvenir ? Je pourrais même pousser à poser la question autrement : qu’abandonnons-nous pour faire en sorte de ne pas y parvenir ? Mais il n’est pas utile de se torturer l’esprit.
Il est juste nécessaire de devenir honnête avec soi-même, plus que de l’être avec les autres.
Le retour des fausses excuses
Revenons à la question : « Faisons-nous seulement quelque chose de réel pour y parvenir ? » elle peut sembler demander tant d’effort qu’il nous est facile de nous dire « ce n’est pas pour moi de toute façon », « je n’y arriverais jamais, à quoi bon »…
Ce ne sont que de fausses excuses qui enterrent définitivement ce que nous valons réellement. Car ces excuses sans valeurs tuent dans l’œuf nos rêves. Alors qu’en réalité il suffit de le faire, mais juste ce qu’il faut, au degré qu’il faut.
S’améliorer sans se ruiner
Une fois que nous avons à peu près répondu à la question que valons-nous vraiment, en nous donnant une note, il nous faut BOUGER ! Mais sans pour autant se ruiner.
Un exemple : il ne sert strictement à rien de faire un régime (coûtant bonbon) si on ne le fait pas correctement. Par correctement, je veux dire à dose normale selon ce que notre corps a besoin à tel ou tel moment.
Pour maigrir, il suffit d’aller à l’essentiel : l’alimentation. Notre corps n’a vraiment aucun besoin de plats préparés WW. Ce dont notre corps a fondamentalement besoin ce sont des plats préparés par nos soins ! Qu’ils soient des copies conformes à ceux des grandes marques connues pour l’amincissement ou non. Préparer ses propres plats permet de moduler le plus facilement du monde le régime alimentaire en fonction de ses besoins. N’est-il pas connu que pour faire manger des légumes à nos enfants il suffit, le plus souvent, de les amener dans un jardin et de les faire participer à la cuisine ?… Méditez la-dessus quelques secondes 😉
A la portée de tous
Nos épiceries, nos marchés et nos supermarchés proposent les aliments les plus simples du monde pour un bon régime, non ? Alors GO ! A vos cuisines !
Faire du sport 2 ou 3 mois à fond pour arrêter ensuite c’est pareil. Le plus fou est que ce soudain intérêt pour le sport arrive le plus souvent au moment du régime…
Faire du sport un peu tous les jours (sans que ce ne soit forcément tous les jours le même sport) c’est beaucoup mieux pour entretenir notre santé. Si vous vous inscrivez à une salle de sport entre décembre et février, vous avez énormément de chance pour que vous n’y mettiez plus les pieds. Pas avant mai-juin en prévision de l’été… Commencez par exemple par la marche : en zone urbaine ou rurale ça reste un moment de sport, de détente et de redécouverte de son environnement !
Laisser tomber les bonnes résolutions de début d’année
Il faut réellement cesser de se ruiner dans les bonnes résolutions de début d’année ! Ce sont les pires résolutions car elles arrivent dans notre cerveau avec les traces des fêtes de fin d’année. Elles sont même accompagnées de nos ressentiments ressurgissant à ce moment précis des premiers jours de janvier. Si vous voulez être certains d’être déçus par les échecs cuisants de vos – pourtant bonnes – résolutions, alors prenez-les en janvier.
Au lieu de cela, je vous invite à vous concentrez sur le moment présent avant de vous plonger dans des rêveries encore embrumées par les vapeurs d’alcool des fêtes…
Le découragement
Ces différentes « erreurs » de jugement sur soi, sur ses capacités, ses VRAIES envies, ses VRAIS rêves ont un point commun. D’ailleurs, il est quasi fatal ! On se dé-cou-ra-ge ! Je sais exactement de quoi je parle puisque je suis comme tout le monde, et vous aussi, vous êtes comme tout le monde.
Que valons-nous vraiment ?
Vous êtes tout à fait en droit de penser que nous ne pouvons pas faire autrement que d’essayer. En réalité, malgré la relative dureté du premier sous-titre, essayer c’est déjà un premier pas. Pas parce que « oh ben j’ai essayé c’est déjà ça » . Au secours quelle horreur ! Mais par ce qu’au fond de vous-même vous savez que vous valez plus que ce que vous croyez ou que l’on cherche à vous faire croire.
Être l’individu que l’on souhaite devenir c’est en réalité ce vrai soi qu’on rêve de pouvoir enfin vivre en laissant de côté tous ces costumes qu’on nous inflige de porter. C’est ça le 10 que nous recherchons : ne plus subir, ne plus répondre aux attentes des autres, s’écouter soi-même, répondre à ses véritables besoins vitaux. Et pour y parvenir, il y aura beaucoup de travail en perspective ! Tant mieux, nous avons le temps devant nous ! Avancez pas à pas, par étape.
La vraie valeur est le bonheur
Je me souviens d’une phrase qu’il nous arrive de dire ou d’entendre : « le bonheur est en nous ». Je ne comprenais jamais le sens de cette phrase, pourtant je l’ai pourtant dite plus d’une fois. Aujourd’hui, je comprends beaucoup mieux son sens. Grâce essentiellement à cette histoire de note de 10 sur 10 dont parle Hal Elrod.
Valoir 10 ne signifie pas forcément être riche comme Crésus ou être aussi saint que Mère Thérèse de Calcutta, valoir 10 signifie être soi, penser à soi, être mieux pour soi.
Pourquoi chercher à valoir 10/10 ?
Cela peut paraître des plus étranges mais c’est moins égoïste de penser davantage à soi que de penser uniquement aux autres. Quand on est suffisamment confiant, du fait de penser plus à soi et de mieux connaître ses valeurs, on est plus à même d’aider les autres. Tout du moins de dissoudre le souci d’inquiétude que nous portent ceux qui nous aiment.
Que valons-nous réellement lorsque nous ne faisons que de penser aux autres ? On s’use en s’oubliant, on s’abîme en ne sachant plus qui on est. Puis, lorsqu’on a besoin d’aide on ne sait plus comment demander, car on n’ose pas.
Qui cela inquiète finalement ? Quand on pense aux autres en s’oubliant, en s’abîmant, ce sont nos plus proches, ceux qui vous aiment vraiment, qui se font un sang d’encre pour nous. Alors, au final, faire du bien aux autres pour s’oublier et oublier ceux qui nous aiment vraiment n’est-ce pas plus égoïste ?
Pour les plus réticents à cette amélioration de soi ?
Nicolas HSK