« La lecture est à l’esprit ce que l’exercice est au corps. »
(Joseph Addison, dans le magazine The Tatler, paru de 1709 à 1711 )
Mandala, un très bon exercice de concentration et de méditation
L’auteur de Miracle Morning partage une citation à la page 175/149 attribuée à Matthew Kelly, un conférencier écrivain Australien, qui a dit : « La lecture est à l’esprit ce que l’exercice physique est au corps et la prière à l’âme. Nous devenons les livres que nous lisons. »
Il est clair que l’ami de Hal Elrod s’était inspiré de Joseph Addison. D’ailleurs on pourrait également penser qu’il ait également inspiré le romancier Alberto Manguel en 1996 lorsque celui-ci dit alors :
« Nous sommes ce que nous lisons. »
Bref, tout cela pour dire qu’il semble plutôt clair pour beaucoup d’auteurs et de penseurs que l’exercice physique est aussi important que l’exercice mental ! La lecture est donc d’une importance capitale pour notre santé. Je vais vous raconter à une anecdote. Après avoir passé quasiment une décennie sans lire de livre, alors que j’aime profondément ça, je peux vous assure que lire des livres est réellement bon pour nous*.
*ou autre chose en dehors, par exemple, de la presse people (pour être franco, ce n’est pas une lecture suffisamment intelligente même si récréative). « Bouuuh » oui je sais ce n’est pas bien de médire :p
La nécessité de l’exercice du corps ET de l’esprit
Notre esprit a vitalement besoin d’être mis en fonctionnement tout comme notre corps. D’un point de vue purement biologique, si nous n’activons pas suffisamment nos muscles, nos tendons, nos articulations, nous courons tout droit vers des soucis de santé. Il en est de même pour l’activité cérébrale. Sans pour autant dire que le cerveau soit un muscle, il a en revanche un besoin vital d’exercices pour garder en bonne forme les synapses (connexions entre neurones). Autrement dit, les routes entre les neurones doivent être dégagées pour optimiser l’afflux des informations.
Par ailleurs, les recherches actuelles concernant la neuroscience affirment que notre cerveau ne se fige pas ! Il est doté d’une plasticité qui lui permet de s’adapter aux situations. Sur un terme relativement long bien sûr. C’est certainement cela qui a permis à Hal Elrod de surmonter les conséquences de son accident…
Un exemple terre à terre
Donnons une image : vous voyez un tout petit gamin perdu au milieu de la chaussée. Vous constatez que le conducteur du véhicule qui arrive a le regard ailleurs, tout votre corps se met aussitôt en tension (c’est instinctif) pour préparer votre course à pied afin de sauver le gamin. Cela est égal à tout le monde. Sauf que (j’aime bien ce sauf que ^^), la personne la mieux préparer à courir, grâce à des exercices si ce ne sont des entraînements, aura l’avantage d’aller plus vite. Sauf que (oh oui je l’aime bien ce sauf que ^^) la personne ayant fait attention à sa forme physique ET à sa forme mentale aura une réactivité plus rapide car plus anticipative.
Une anticipation qui pourrait – qui sait ? – faire en sorte alors que ce petit bout de chou ne se serait jamais perdu au milieu de la chaussée…
Ce qui est bon pour nous est foncièrement bon pour les autres, au-delà même de l’exemple ci-dessus…
Nicolas HSK
*Petites modifications anodines mais précieuses (hein ?) apportées le 13.11.2017