L’importance du repos après un burnout

l'importance du repos

Lorsque je me suis dit écrire sur le sujet du repos, je pensais d’abord parler des bienfaits généraux du repos sur l’organisme et sur le psychique. Le repos est évidemment un bienfait pour n’importe qui, mais dans le cas du burnout (BO) le repos n’est plus seulement un conseil ou un impératif. C’est bien plus que cela. Lorsque vous êtes en surmenage, ou pire en BO, vous devez prendre le conseil de vous reposer comme une injonction à vous arrêter de travailler. Je vais donc vous expliquer l’importance du repos après un BO.

Si vous n’êtes pas convaincu par les principes du repos, même après avoir lu cet article. Je vous invite à regarder ce qui se dit en la matière : Passeport SantéDoctissimoLifestyle ConseilSport&Alimentation

[sg_popup id=1520]

Casser les préjugés

Je tiens avant toute chose à participer activement au cassage des préjugés concernant le repos. Il est tout à fait normal de dormir au moins 8 heures par nuit ! Il est normal de faire une petite sieste ! Voir même plusieurs.

Il est ANORMAL de dormir 4 ou 5 heures par nuit.

Il est ANORMAL de ne pas succomber à une sieste en cas de fatigue lourde.

Il est ANORMAL de ne pas se laisser tenter par une vraie pause, un vrai repos quand on sent un coup de mou.

On confond vitesse et précipitation quand on parle d’efficacité et de rendement. Nul ne peut être efficace et productif sans le repos nécessaire qui va avec. Certes, de courtes périodes de manque de sommeil + des produits énergisant + des stimulations diverses peuvent augmenter votre productivité. Mais cela ne dure qu’un temps. Aussi vraie qu’une plante trop longtemps privée de soleil dépérit.

le repos

Ne pas oublier les facteurs stress

Cela est d’autant plus vraie lorsque nous sommes sous la pression hiérarchique, la pression du chiffre, la pression du plus. Et que dire de la pression née du harcèlement découlant de la répétition de ces pressions ? Je ne parle même pas du harcèlement de la personne même… Il existe de nombreux facteurs stress.

Ils sont si nombreux que certains échappent à notre vigilance alors qu’ils participent à notre épuisement physique et mentale. Oublier de se reposer c’est donner de la force à cette accumulation de stress.

 

Le médicament du burnout est le repos

Lorsque nous avons atteint le point de saturation c’est le burnout. C’est le corps qui dit stop. Sur le moment on l’écoute, le médecin vous met en arrêt une semaine ou deux. Puis on se dit c’est bon, j’ai repris des forces et… c’est la cata. On « replonge », on « refait » un burnout…

Alors on est arrêté un mois, puis un second, et puis on se dit « allez je suis pas au top mais c’est bon ». Et on reprend, une autre activité parfois. Et… on « replonge », on « refait » un burnout… Or, ce n’est pas le cas. On ne fait pas 2, 3 ou 4 burnout. Quand c’est sur si peu de temps, c’est un seul burnout en réalité. Un qui a été mal soigné, pas pris au sérieux. Pas assez du moins.

stressEn fait, la chose qu’on oublie dans ces cas-là, je pense, est le fait que notre corps a une mémoire phénoménale. Comptez le nombre de semaines, le nombre de mois, si ce n’est le nombre d’année où vous avez été mis sous une pression excessive. Et vous pensez réellement que votre corps oubliera cette douleur en quelques jours ou quelques semaines ? Un véritable repos peut demander des mois et parfois des années.

 

Un repos n’est pas des vacances

On confond souvent repos et vacances. On le sait, partir en vacances est fatigant. C’est parfois une bonne fatigue, certes, mais cela reste fatigant. Préparer les bagages, les billets de train ou d’avion, réserver l’hôtel etc. Tout ceci est une source de stress. Un stress qui n’est vraiment pas bon pour un burnie.

Le repos dont je vous parle ressemblerait presque plus à une retraite dans un monastère tibétain ! Se concentrer sur son corps, sa respiration, sur le présent aussi. Car, sous l’emprise des facteurs stress de la vie ce sont ces choses basiques qu’on oublie le premier. Vite, il faut penser à réserver. Vite, il ne faut pas oublier la garde des enfants. Vite, vite, j’ai oublié de préparer la rentrée… Alors que les fameuses vacances n’ont pas encore commencé.

 

Le mot de la fin

J’ai essayé de faire le plus court possible, bien qu’il y ait tellement de choses à dire sur ce sujet ! Retenez seulement une chose : reposez-vous vraiment et sur une durée que seul votre corps pourra décider. Pour cela, apprenez à détecter les signaux de votre corps.

 

Nicolas HSK

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.