« Nous étions tous d’accord sur le fait que la clé du succès ce jour-là était de continuer d’avancer. »
(Miracle Morning, Hal Elrod, p.234 / p.199)
Photo : Margaux B.
Le contexte de cette phrase est le suivant : Hal Elrod, accompagné d’amis, s’était lancé le défi de terminer un marathon. A la lecture de cette phrase, une autre m’est apparue en mémoire.
« Avance sur ta route car elle n’existe que par ta marche »
(Saint Augustin)

Une citation qui colle parfaitement à l’image et au sens profond de l’expérience de Hal Elrod. Si nous voulons avancer, autrement dit progresser, nous devons le faire de manière continue. En stagnant, nous ne pouvons pas avancer. Hal Elrod et ses amis ont réussi à courir un marathon. Se sachant lents et pas encore suffisamment préparés, ils avaient décidé de commencer la course avant le départ officiel, sur le même tracé.
Pour un homme ayant connu un grave accident qui devait fortement l’handicaper physiquement et neurologiquement (les premiers des médecins ayant été de lui révéler qu’il risquait de ne plus marcher et d’avoir de gros problèmes de mémorisation). C’est bien plus qu’un exploit ! De plus il a terminé ce marathon.
Continuer d’avancer… pour se dépasser
Le plus étonnant reste à venir dans cette histoire. L’auteur de Miracle Morning et ses amis ont non seulement pu terminer leur marathon mais ils ont réitéré leur exploit, et pas que… Ils ont effectué un double marathon, soit 83 kilomètres !
Hal Elrod précise qu’à un certain moment il ne pensait plus qu’à une seule chose : poser un pied devant l’autre. J’avoue n’avoir jamais fait de marathon de ma vie. J’avoue ne pas aimer courir. Mon corps non plus n’aime pas : mes pieds plats n’aident pas mes genoux à bien se maintenir… Toutes les excuses sont bonnes si on leur donne de l’importance. Je ne cours toujours pas pour autant :p
En revanche, je me suis remis à quelques exercices : taï-chi-chuan, vélo (c’est mon véhicule principal), marche à pied.
Continuer d’avancer quoi qu’il advienne
A cause des grosses chaleurs du début de juillet (2017), accompagnés d’un soleil brûlant, j’avais cessé de rouler en vélo. J’en avais pourtant pris l’habitude. J’avais remplacé le vélo par des exercices intérieures que, je dois l’avouer, je n’ai pas réalisés quotidiennement. J’avais manqué de courage et de détermination. Il m’arrivait, par à-coup, de m’y remettre mais ce n’était pas systématique. Si bien que le peu de progrès que je pouvais faire était aussitôt perdu.
Il en était de même pour l’aide que je devais apporter à ma femme pour la réalisation de sa thèse. Connaissant elle aussi un passage très difficile (on est dans la même galère pour faire court), elle a donc besoin de moi pour la soutenir, la « coacher » et l’encourager. J’aurais dû être là, au top, tous les jours, mais je n’avais pas réussi à tenir cette promesse. Pas tous les jours du moins.

Comme quoi, effectuer le Miracle Morning tous les jours n’apportent pas automatiquement toutes les réussites qu’on espère. Pourquoi ? Parce que le Miracle Morning n’est pas la clé de la réussite. La clé de la réussite c’est soi-même ! Mon MM était devenu trop routinier peut-être. J’avais l’impression d’avancer alors que je stagnais en réalité. (voir les articles Ce qui nous empêche d’avancer, De la qualité de nos habitudes, Faire de son mieux et faire mieux)
La conviction : l’autre clé du succès
Après des semaines de Miracle Morning j’ai eu des doutes. Malgré tout, je ne me décourageais pas, car en prenant suffisamment de recul, je savais que je faisais des progrès. Contrairement à ce que me disait cette petite voix : « tu n’y arriveras pas, tu es trop faible et trop angoissé pour y arriver ! »
Je continue d’avancer, un pas après l’autre. Cela mettra le temps qu’il faudra, mais je sais que je peux le faire et que le dénouement sera très positif.
(la poursuite du Miracle Morning et des affirmations (Les affirmations positives 1 & 2) m’ont énormément aidé !! et continue toujours ^^).
Nicolas HSK