Qui ne s’est jamais dit vouloir « reprendre sa vie en main » ? Vous vous êtes peut-être carrément dit vouloir enfin prendre votre vie en main ! Le burnout que j’ai subi en 2016 a laissé des traces dans ma vie, dans ma personnalité, dans ma façon de voir la vie en général. Certaines traces pourraient être qualifiées de négatives, d’autres de positives. Parmi celles positives, il y a cette envie de devenir un décideur de ma propre vie. Comment faire partie des nouveaux décideurs ?
Le choix de Nicolas est le nom que j’ai donné à ce blog, non par envie de voir mon prénom en haut de l’affiche, mais parce que Nicolas peut être aussi Nicole, Françoise, Arthur, Fatima, Victor, Djibril… Ce Nicolas qui prend conscience qu’il a le droit, la possibilité et la liberté de choisir peut être n’importe qui !
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Les nouveaux décideurs
Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu l’idée de trouver un terme qui représenterait ce type de mouvement que j’aimerais voir se concrétiser. Puis, je me suis quand même dit que lorsque nous créons quelque chose (une peinture, un objet, une idée…) il est important de lui donner un nom. C’est en nommant les choses qu’on leur donne de l’importance. Sinon pourquoi est-il « interdit » de citer le nom de celui-vous-savez-qui dans Harry Potter ?
Je n’ai pas cherché bien longtemps avant de me dire que « nouveaux décideurs » serait pas mal. Bon, d’accord, ça fait un peu parti politique, mais avec le verbe choisir avouez que l’exercice est difficile ! Maintenant que l’on connaît le nom de cette idée, les nouveaux décideurs, qui avance le fait que nous avons tous de grandes capacités de choisir sa vie, je vais vous en dire un peu plus.
Qui sont les nouveaux décideurs ?
Les nouveaux décideurs sont les personnes qui prennent conscience de leur possibilité de choisir dans beaucoup plus de circonstances qu’elles n’auraient pensé auparavant. Ces personnes sont, au moins dans la plupart des cas, celles qui prennent leur vie en main en définitif.
Un nouveau décideur peut se reconnaître dans sa façon de parler. Il ne répète plus à tout bout de champ qu' »il n’avait pas le choix » ou que « les circonstances l’avaient conduit à… ». Il prend la responsabilité de ses actes et de ses choix. Il y a cependant des limites à la capacité de choisir tout pleinement. Déjà du fait de notre éducation reçue, mais aussi du fait des lois du pays ainsi que des lois morales que nous avons adoptées, les plus importantes en mon sens. D’autres points peuvent réduire le champ de manœuvre pour notre décision, mais il n’en reste pas moins que l’on a toujours le choix en face de nous. Même si l’on devait se mettre à choisir entre la peste et le choléra, le choix reste intrinsèquement présent.
Une idée qui colle bien aux Français
Et à d’autres très certainement. J’avance cela car la France compte 25 millions d’employés (en 2017) et que 15 millions de Français « se sont engagés à un moment ou un autre dans une dynamique entrepreneuriale« . Ce qui représente 60% du nombre d’employés, un chiffre important donc. De ces chiffres, il ne serait vraisemblablement pas faux de dire que plus de la moitié des Français ont à la fois l’envie et le besoin de choisir sa destinée professionnelle.
Je sais pertinemment que beaucoup de personnes choisissent l’entrepreneuriat « par défaut » pour palier à leur perte d’emploi. Mais au fond, même dans de telles circonstances n’est-ce pas un choix ? Toujours est-il que nous avons besoin de prendre nos décisions concernant notre destiné et ces chiffres nous le prouvent suffisamment.
« Je veux être mon propre patron »
Cette phrase est régulièrement utilisée pour différentes raisons. Parce que, ras-le-bol de recevoir des ordres sans aucun bon sens, assez d’essuyer des gifles mentales quand on fait de son mieux etc. Aussi, au final, parce que nous savons que nous valons mieux que ce qu’on veut nous laisser penser.
Dans un autre registre, lorsqu’on prend assez de recul sur ce qui se passe autour de nous, on peut être amené à constater une chose extraordinaire. Nous ne cessons pas de nous plaindre de nos dirigeants et de nos décideurs. Que ce soit en politique ou en entreprise. Je pense que cela tient essentiellement du fait que les choix de quelques-uns ne conviennent pas à tout le monde. Une pensée qui tiendrait du bon sens tout simplement, mais cela reste un fait que remarquable et remarqué. Cela doit certainement contribuer au fait que les Français cherchent à « entreprendre » en devenant leurs propres patrons. Nous devons, en quelque sorte, répondre à notre besoin de liberté pour nous exprimer.
Du professionnel au privé
Ce vouloir ne doit cependant pas rester dans la sphère du monde professionnel. Surtout que nous savons, consciemment ou non, que notre acceptation de la responsabilité de nos choix et actes est bénéfique pour nous.
Nous avons donc nécessairement un besoin de liberté, mais doit-on la restreindre à un seul petit pan de notre vie ? Les entrepreneurs sont des décideurs, et pourquoi pas devenir un de ces nouveaux décideurs ? Ne nous arrêtons pas seulement à tout faire pour choisir notre vie professionnelle, allons jusqu’au bout et choisissons notre vie tout court.
Devenons ensemble ces nouveaux décideurs qui prennent leur vie en main.
Nicolas HSK