Concrétiser ses projets après un burnout

Après un burnout, il n’est pas facile de se projeter dans des projets, ça l’est encore moins quand il s’agit de les concrétiser. Que ces projets soient de l’ordre professionnel ou personnel, il me semblerait judicieux de se donner des check-point. Volontairement, je ne parle pas d’objectif.

 

Ne pas parler d’objectifs après un burnout

 

Mon expérience de commercial (près de 10 ans) m’a démontré que l’utilisation du terme objectif, et surtout la manière dont il est utilisé, est aussi bénéfique que néfaste. Mal employés les objectifs que l’on se fixe ou qu’un manager fixe à ses employés peuvent aussi bien produire des réussites que des défaites cuisantes. D’autant plus si l’on pose des objectifs à tous les étages.

Burnout
Ne vous mettez pas sous pression !

En réalité, et ce que j’ai conclu de mon expérience, c’est que ce sont les personnes qui savent le mieux faire abstraction des objectifs qui obtiennent de bons résultats.

Premièrement, les objectifs engagent à ce que l’on atteigne la ligne d’arrivée. Deuxièmement, ils obligent très souvent à obtenir une place sur le podium.

Dans la vie d’un commercial (et très certainement dans plein d’autres métiers, vous pourrez peut-être me le confirmer dans vos commentaires en bas), l’objectif que donne un employeur n’est pas seulement restreint à la ligne d’arrivée. Le commercial doit atteindre un certain chiffre d’affaire et le dépasser.

Finalement, ce que les managers attendent c’est beaucoup plus que cela. Ils s’attendent à ce que vous remplissiez plusieurs objectifs à la fois, qui eux-mêmes incluent d’autres mini-objectifs.

Les perfectionnistes et les sensibles à la conscience professionnelle aiguisée sont les premières victimes d’un burnout.

Je ne parlerai donc plus d’objectifs mais de checkpoint pour tous ces objectifs qui n’en sont finalement pas. Un objectif est pour moi quelque chose de plus imposant car plus de plus grande envergure.

 

Pourquoi établir des checkpoints ?

 

Le terme objectif véhicule beaucoup trop les aspects challenge et comparaison.

Aussitôt après un burnout, il devient presque impossible de réaliser des projets, même les plus simples et les plus agréables en temps normal. Il devient impossible d’organiser ses vacances, accueillir de la famille chez soi, revoir la décoration de son logement…

Le premier pas vers la possibilité de concrétiser des projets doit passer par une première étape. Cette première étape cruciale est d’être convaincu qu’il est encore possible d’avancer. Comme je n’aime pas le terme d’objectif,, je vais vous proposer de commencer par ces fameux checkpoints.

Comme pour un coureur s’entraînant pour le marathon de New York, par exemple, qui est un bel objectif et un beau projet à la fois, nous allons procéder par étapes. Parler d’étapes ou de checkpoints devrait normalement vous enlever la pression qu’exerce habituellement le terme d’objectifs.

Avançons donc consciencieusement par étape, en analysant le plus simplement possible son avancée et sa progression. La satisfaction que l’on en tirera sera d’autant plus grande !

 

Comment établir des checkpoints

 

Le futur coureur de marathon, donc, a besoin de s’entraîner. L’entraînement requis pour réussir un tel projet demande plusieurs types de ressources :

  • un rêve
  • détermination
  • discipline
  • concentration
  • et puis courir surtout.

Si je parle avant tout du rêve, c’est parce qu’il est évident que l’on doit tout d’abord choisir de concrétiser ses rêves.

Nos projets doivent être nos rêves.

Comment établir des checkpoints ? Tout d’abord rassurez-vous, vous avez le temps de faire les choses comme vous le souhaitez et comme vous le pouvez. Le choix reste entre vos mains. Rien ne vous oblige à suivre tel conseil ni à vous forcer de vous remettre le pied à l’étrier du bel étalon nommé Projet.

 

Première étape après un burnout : rêver

 

Do what you want
@NicolasHSK

Rêver. La toute première chose que je vous propose de faire est de réfléchir à ce que vous rêvez de faire. (J’ajouterai d’autres étapes dans cet article par la suite)

Faire cette chose pour laquelle vous n’avez jamais pu donner de votre temps. Un rêve qui pourtant trotte dans votre tête, tel un bel étalon, depuis des mois, des années peut-être.

Ce projet, notez-le dans un carnet (plutôt que sur des feuilles cerf-volantes dans les airs). Donnez-lui le plus de détail possible. Visualisez votre projet. Allez aussi loin que vous le pouvez dans votre visualisation.

Mais dans le calme, à aucun moment cela doit devenir source de stress, d’anxiété ou d’angoisse.

Si l’une de ces trois émotions (ou d’autres) négatives pointent leur nez stoppez tout de suite !

Puis inspirez un grand bol d’air à plein poumon en gonflant le ventre : en développant ainsi votre diaphragme vous vous épargnerez des tensions dans le corps.

Je vous invite à vous reporter à mon article Ce qui me rend heureux qui pourrait vous aider à (re)trouver ce qui vous fait vibrer et rêver.

 

Nicolas HSK

*Écrivez-moi ! si vous avez besoin d’un coup de main pour avancer, pour comprendre, pour rire, pour pleurer…

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