Les bases fondamentales pour choisir LA méditation.
Avec tous ces livres écrits sur l’art et la manière de méditer. Ces nombreuses vidéos faites, en particulier depuis l’apparition du site YouTube. Il est vrai qu’il y a de quoi s’y perdre quand on prend le courage de se lancer dans la méditation. Cela peut paraître étrange de se dire devoir prendre du courage pour méditer, mais c’est, je pense, la meilleure manière d’aborder cette pratique.
D’accord, mais avec toutes sources, comment être sûr de détenir la bonne méthode de méditation ? Si vous êtes un peu comme moi, ou carrément comme moi, vous devez connaître des réticences à franchir le pas et il y a seulement 2 pas à franchir :
1. Le premier pas étant de penser que la méditation peut réellement aider à se retrouver et donc à se sentir mieux. Ne comptez pas sur moi pour vous bourrer le mou concernant ce sujet, car cela doit venir de vous et de personne d’autre.
2. Le second pas à franchir : quelle méthode ? Une fois qu’on s’est décidé de se lancer dans l’aventure de la méditation silencieuse et bienfaitrice, on se heurte à cette multitude de propositions de méditations.
Il n’y a, foncièrement, pas de méthode meilleure qu’une autre ! La meilleure méthode de méditation est tout bonnement celle qui vous convient…
En effet, autant l’être est – ou se rend – complexe, autant il existe une quantité de « bonnes manières » de méditer.
Que signifie méditation en fait ?
En revanche, il sera important de s’enlever de l’esprit toutes les idées préconçues et les notions non applicables à la méditation.
Si vous prenez le dictionnaire, n’importe lequel, vous trouverez des significations suivies d’exemples du genre « méditer sur le futur », « méditer sur la décision à prendre » etc. La langue française donne plusieurs sens au terme, ce qui est une richesse en soi, mais concernant notre méditation il nous faut laisser de côté toutes ces significations perturbatrices pour n’en retenir qu’une seule.
En réalité, je vous donnerai même un synonyme plutôt qu’une signification : contemplation.
Méditer, c’est la contemplation du présent.
Pas le présent en terme de aujourd’hui ou à cette heure-ci, mais en terme de présent évolutif, de présent continuel à l’infini.
Je dois avouer que ma conviction la plus profonde m’invite à croire que le temps n’existe pas. La seule chose qui existe en terme de temps c’est la mesure que l’homme lui a donnée. L’on mesure une année, sur 365 jours, comme un mois, une journée, 24 heures, on use de calendriers, de dates, pour nous donner des repères précis « dans le temps ». Mais ces repères précis ne sont pas dans le temps, ils sont dans nos mémoires.
Le passé n’existe que parce que nous nous souvenons, par la mémoire et par les traces que nous pouvons retrouver. Ces traces qui prouvent que ce que nous connaissons tel quel dans le présent a subi des transformations au fil du présent continuel à l’infini, pour donner les formes des choses comme nous les connaissons dans ce présent. Autant nous ne pouvons revenir sur les formes que nous possédions auparavant, ce que l’on nomme le passé, autant nous ne pouvons pas connaître exactement quelles formes prendront les choses, et nous compris, plus tard, ce que l’on nomme le futur.
Je conçois que je vais peut-être un peu loin dans ma conception du temps et que cela pourrait ne pas vous intéresser, mais je souhaitais le partager afin que vous reteniez juste une chose : il n’y a rien de plus important que le présent. (je vous renvoie à un article où j’en parle : L’importance du présent)
Oui, mais quelle méditation choisir ?
Pour revenir à une méthode, prenez celle que vous souhaitez. Prenez-la au hasard même, les « hasards » ont parfois ce petit quelque chose de miraculeux.
Vous vous rendrez compte assez rapidement si celle ainsi choisie vous convient où pas. Et avant de vous lancer dans des achats, je vous conseille vivement de vous tourner vers les accompagnements gratuits de méditation. Vous ne risquez rien.
Si malgré tout, vous vous posez des questions sur la méditation car vous ne trouvez pas ce qui vous va, écrivez-moi ! Je vous supplierais même de m’écrire. Je ne supporterais pas de savoir un jour que telle ou telle personne n’a pas osé demander (grâce au net je suis trop loin pour mordre soyez donc sans crainte ! ).
Nicolas HSK
*Petites modifications en ce jour béni du 02.11.2017