Photo : Luc PERROT
« L’avenir ne nous réserve rien de bon, on vit au jour le jour. »
I AM
Je pense à ces enfants. Quelles histoires auront-ils à raconter quand ils seront vieux ? Des histoires, ils en auront, mais seront-elles le plus souvent tristes ou heureuses ?
Aussi, bien que le nombre d’histoires tristes puisse être plus important que celui d’histoires heureuses, ces dernières seront-elles assez puissantes pour supplanter celles tristes ? En définitif, la balance penchera-t-elle plutôt vers le positif du bonheur ou vers le négatif de la tristesse ?
Tels étaient les premiers mots de mon journal commencé environ une année après mon burn-out. Lorsque j’ai commencé mon rituel matinal (en savoir plus) du Miracle Morning. Pour être tout à fait franc, mon état d’esprit à l’écriture de ces mots était assez pessimiste. (ah bon, ça se sent ? ^^) Un pessimisme plus objectif que subjectif. Je me posais réellement la question de comment nos actes présents se répercuteraient sur la vision future de nos enfants et petits enfants sur leurs vies.
Quel avenir laisserons-nous à nos enfants ?
En réalité, c’est ainsi que ma question de l’époque aurait dû être posée, même si nous y retrouvons le même sens en trame de fond.
Sincèrement, je me demande si au moins 50% de la population mondiale a pleine conscience des répercussions de nos actes passés et présents dans le futur. Un futur pas si lointain qui plus est. J’ai quarante ans et les enfants de mon entourage (je n’en ai pas) commencent à peine à vivre leur première décennie. Seule une poignée d’entre eux dépasse, et de peu, les 10 ans à l’heure où j’écris ces lignes. C’était à ces enfants-là auxquels je pensais, les moins de 10 ans.
Dans vingt ans j’en aurais 60. Ces enfants auront entre 20 et 30 ans, les études prêts à se terminer, si ce n’est déjà fait. Leurs premiers pas dans la vie active se feront. Tout cela alors que nous seront au crépuscule de nos propres carrières.
Mettons-nous à la place de nos enfants
Mettons-nous un peu à leur place. Et cela est facile : prenons en considération l’ensemble des choses qui se passent aujourd’hui, l’ensemble des répercussions des actes passés de nos parents ainsi que les nôtres sur notre présent. Les guerres et autres conflits nés de l’appât du gain et de la peur de l’étranger; l’état de notre ciel, protecteur de notre écosystème, à cause de notre soif de croissance; l’érosion de nos îles et de nos rivages pour la course à la construction bétonnée; la pollution de notre mère nourricière représentée par les océans…
Vu ainsi vraiment l’avenir ne nous dit rien de bon, n’est-ce pas ? Mettons-nous à la place de nos enfants qui recevront cela en héritage. Je sais que ça tombe un peu dans la période de Nicolas Hulot qui démissionne, de certaines personnalités qui se sont montrées (et c’est tant mieux !) etc. Mais la réalité est que nos actes d’aujourd’hui ont un rôle hautement important ! Ce n’est pas parce que les choses semblent perdues qu’il nous faille tout laisser tomber !
Quel avenir veut-on laisser à nos enfants ? C’est ainsi que je préfère poser la question. Parce qu’à se dire, que nous réserve l’avenir ?, nous partons du principe que nous ne sommes pas acteurs de nos vies. Comment ça ? Bien évidemment que nous sommes acteurs de nos vies. Bien plus qu’on peut le croire d’ailleurs.
Soyons acteurs de nos vies
… [à suivre :D]
Nicolas HSK