[… suite du précédent article La persévérance]
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Éviter les pièges
L’un des principaux pièges à éviter est de ne pas confondre persistance et obstination.
Un exemple de terrain
La preuve en est de cet article voyez-vous. Hier, alors que j’étais en pleine rédaction, sur mon smartphone, mon application me lâche… Je l’ouvre à nouveau et découvre un article à moitié effacé, ou plus justement, à moitié non enregistré ! Enfer et damnation ! J’étais alors en face d’un dilemme : je l’écris à nouveau ou j’attends demain ?
Très honnêtement, j’étais à deux doigts de reprendre l’article et de retenter de retrouver mes lignes dans ma mémoire. Sauf, qu’entre l’énervement du moment et la situation dans laquelle j’étais – je n’étais pas chez moi tranquillement – rien ne m’aurait permis d’accomplir la tache sereinement. J’ai par conséquent opté pour reprendre l’article le lendemain.
Patience et impatience
Et c’est automatiquement devenu un excellent exemple pour étayer le sujet de cet article. J’aurais confondu la vertueuse persévérance avec la vicieuse obstination. Sachez que ces deux-là ne sont pas copains du tout. D’ailleurs, leurs synonymes en disent long. Persistance pour le premier, entêtement pour le second.
Autres mots collant parfaitement à persévérance et obstination sont patience et impatience. La patience, cet autre qualité vertueuse, nous permet de persévérer dans ce que l’on fait. On est capable de prendre du recul, de voir le problème sous un autre angle, de jauger la situation autrement etc.
Lorsque nous nous obstinons à ce que le résultat attendu arrive, c’est la plupart du temps dans l’espérance qu’il arrive le plus rapidement possible. Cette recherche de rapidité peut répondre à une envie d’en finir au plus vite, pour diverses raisons. N’est-ce pas de l’impatience en somme ?
Le mot de la fin
Ne dit-on pas « seul le résultat compte » ? Et bien je vous propose d’accepter cette expression, mais en revoyant le chemin à parcourir pour arriver au résultat. Car, si le résultat compte énormément, il ne reste pas moins que le chemin emprunté compte davantage. Il ne compte pas davantage pour répondre à quelque question d’éthique ou de bienséance, mais pour répondre totalement à votre besoin de bien-être physique et mental.
Persévérons pour arriver à nos fins, mais ne nous obstinons pas à marcher dans chemins tortueux. Prenons les meilleurs chemins pour nous.
Nicolas HSK