« Outre le développement d’habitudes salutaires, vous acquerrez l’état d’esprit nécessaire pour rendre votre vie meilleure – à la fois intérieurement et extérieurement. »
(Miracle Morning, Hal Elrod, p.241 / p.205)
Tout en ne sachant pas si ce que j’ai écrit juste avant (Changer d’habitudes en 30 jours) reflète correctement les pensées de l’auteur Hal Elrod. Avec cette citation ci-dessus j’ai tout de même l’impression d’avoir ressenti cet état d’esprit dont il parle. Surtout lorsqu’il s’agit sont outil qu’est le Life SAVERS : Silence, Affirmations, Visualisation, Exercices physiques, Lecture (Reading) et Écriture (Scribing).
En quoi de bonnes habitudes ne pourraient-elles pas être salutaires ?
(ajout aux notes initiales qui étaient nettement insuffisantes à mon goût)
Certains d’entre vous se diront, ou me diront, qu’une bonne habitude est forcément salutaire. Vous le direz parce que cette pensée vous est acquise, et c’est tant mieux. Cela signifierait que vous auriez déjà fait la distinction entre les vraies bonnes habitudes dites salutaires et les bonnes habitudes par croyance. Pour d’autres, il n’est toujours aisé de saisir la différence entre les deux.
Parce que déjà on (et là je m’y inclus) ne parvient pas toujours à assimiler le fait qu’il puisse réellement exister de bonnes habitudes. Personnellement, une habitude c’était une habitude, mauvaise ou bonne c’était une habitude. J’aurais, auparavant, même ajouter qu’il n’y a justement rien à ajouter au fait de l’existence d’une habitude. Elle est là, tout simplement. En fait, en y réfléchissant un peu, le problème n’était pas de ne pas en faire de distinction. Le vrai problème était que je me disais tout bonnement ne pas pouvoir changer mes habitudes. Alors qu’elles soient bonnes ou mauvaises que m’importait ? Elles étaient là, tout bonnement.
Vous l’avez compris, j’étais loin de me douter que je pouvais changer certaines de mes mauvaises manies. Alors que ce sont elles qui parviennent à nous pourrir la vie. Pas toutes, mais il n’en suffit souvent que d’une ou deux pour que la vie devienne plus difficile.
Un exemple : « la mauvaise habitude de toujours dire oui à toutes les demandes ». Elle partirait, selon les dires de certains, d’un très bon sentiment, mais selon d’autres, cette mauvaise habitude partirait d’un mal ancré en soi. Hummmm… Méditez la-dessus si ce n’est pas déjà fait. Vous comprendrez plus facilement ce à quoi je veux venir. (sinon commentaires et messages et mails etc. 😉 on peut en discuter sans souci )
De l’histoire des habitudes salutaires
Une habitude devient salutaire du moment où elle participe à l’amélioration de votre vie. (Je vous invite à revisiter l’article La voie du mieux-être pour y (re)trouver quelques clés importantes.)
« Immédiatement, vous vous sentirez moins stressé, plus centré, plus concentré, plus enthousiaste et plus heureux de la vie que vous menez. »
(Ibid. p.241-242 / p.205)
En réalité, il n’y a pas d’histoire à raconter sur les habitudes salutaires. Pour tenter de faire simple, je dirais ceci : une habitude salutaire est une habitude saine pour soi. Avant tout, avant n’importe qui, l’habitude doit être saine pour soi. Les situations forçant à mettre en avant la vie d’une tierce personne sont en réalité rares. Nous ne sommes pas dans l’un de ces films de catastrophe où le protagoniste à l’écran fait bouclier pour sauver son petit.
Il est bien possible que je puisse me tromper, en loupant des exceptions. Qu’à cela ne tienne, je vous mets au défi de me trouver une situation où mettre en avant autrui est la meilleure solution pour tous. Sérieusement, allez-y faites-vous plaisir (avec modération quand même). C’est quand on est bien soi-même qu’on aide les autres à être mieux.
Nicolas HSK