A l’affirmation positive, donnée dans le précédent article Les affirmations positives 2 et qui sera à répéter chaque jour pour que pour cela porte ses fruits et s’engager dans la voie du mieux-être, l’auteur Hal Elrod ajoute une nouvelle étape (la quatrième précisément) : « Que vous engagez-vous à faire faire pour obtenir cela ? » (p. 153)
« Quelles actions récurrentes devrez-vous entreprendre pour que votre vision de la vie idéale devienne réalité ? »
(Miracle Morning, Hal Elrod, p.153/ p.131)
Effectivement, je pense aussi que des actions répétées aideront, m’aideront, à aller mieux vraiment. Il devient donc important de mener des actions pour devenir « meilleur ». Par meilleur je ne veux pas dire plus fort qu’un autre, meilleur qu’une autre, il n’y a rien à en tirer de cela à part de gonfler son égo.
Devenir meilleur, dans ma bouche, c’est gommer nos mauvaises habitudes qui ne nous permettent pas d’exploiter notre potentiel tel qu’il devrait l’être. Telle est la voie du mieux-être en mon sens.
Alors voici les actions que j’ai mises en place pour devenir « meilleur« .
Faire disparaître mon anxiété et ma dépression
Loin de moi l’idée de décourager quiconque, mais je dois avouer que la recherche de la disparition de l’anxiété et de la dépression est longue et vraiment pas facile. Pas pour moi en tout cas. Peut-être que cela sera plus facile pour certains d’entre vous, je vous le souhaite de tout mon cœur, comme cela pourrait être plus difficile encore.
Ce ne sera jamais une bonne raison pour laisser tomber ! Toutes les routes que nous empruntons sont parsemées d’embuches, dit-on, et bien celle-ci, la voie vers le mieux-être, n’échappe évidemment pas à la règle.
Première action
La première action que j’ai mise en place pour aller dans le sens de la disparition de ces deux maux a été de suivre scrupuleusement les conseils de mes médecins en terme de médicaments. Certes, les produits que l’on vend sur le marché ne sont pas naturels, ils sont chimiques etc. Mais n’oubliez pas ces trois choses :
- La chimie tire son enseignement de la nature;
- Face à la dépression et aux de troubles de l’anxiété il ne faut pas y aller de main morte, c’est du sérieux;
- Cela vous fera nettement plus de bien que de mal, soyez-en sûrs !
Deuxième action
La deuxième action que j’ai mise en place est de me répéter le plus souvent possible cette affirmation positive : « je suis quelqu’un de bien. Mon anxiété et ma dépression disparaissent peu à peu.« Bon, là j’avoue que ça fait méthode Coué mais ça marche alors pourquoi s’en priver ?
Troisième action
La troisième action mise en place a été de ne surtout pas me forcer à faire des choses qui me stressent ! Cela paraît bête dit comme ça, mais qui n’a jamais essayé de marcher sans ses béquilles alors que sa cheville a été décrétée être « en vrac » ?
Je suis le premier à avoir tenter de me forcer à me rendre dans les centres commerciaux. Pile là où c’est bourré de monde. A forcer de me remettre à faire activités parce que je ne peux pas rester sans rien faire. Je me suis forcé ainsi presque jusqu’à me rendre plus malade encore. C’est absurde, non ?
Écoutez votre corps, écoutez votre tête, vos émotions et nous infligez surtout pas une quelconque culpabilité par pitié ! Quand on a 40 de fièvre on reste bien au lit, non ? Ben quand on est en dépression c’est comme avoir 40 de fièvre + pensées négatives + problèmes de mémoire etc. C’est donc pire que d’avoir un rhume, alors pourquoi s’obliger à bouger ? Restez au lit tout simplement. (ou sur le canapé, il n’y a pas d’obligation de rester dans le lit hein)
Mettez déjà ces actions-là en place en empruntant ce chemin vers le mieux-être et vous verrez que vous vous sentirez mieux plus tôt que vous ne l’aurez cru.
Regagner confiance en soi pour un mieux-être
Le mieux-être passe obligatoirement par un regain de confiance en soi. Dans un premier temps, je n’ai fait qu’une seule chose pour regagner un tant soit peu de la confiance en moi : me répéter l’affirmation positive quotidiennement et aussi souvent que je pouvais le faire.
Là aussi, comme pour le reste, il faut savoir laisser le temps au temps. Quand on est mal, au point d’être en dépression on se doit d’être patient avec soi-même. Je crois même que c’est la clé principale de la réussite à devenir meilleur : être patient avec soi-même.
Je me dois, car je le sens ainsi, de le souligner. Une personne dans un état de dépression sévère mérite amplement de la patience et du temps pour s’en remettre. Il en est exactement de même pour une personne touchée par une anxiété généralisée à cause d’un burnout ou non.
Puis, ce sera de manière tout à fait naturel que vous regagnerez peu à peu confiance en vous. En vous laissant du temps pour accuser le coup, d’abord. Puis émerger de votre torpeur avant de vous adonner à quelques activités, aussi courtes soient-elles. Vous verrez votre état s’améliorer. Mais il faut vous donner du temps !
Comment devenir calme quand on est déjà calme ?
Garder mon calme en toute circonstance, cela fait partie du mieux-être, du mieux-vivre.
Pour moi ce n’est pas juste une question de réfréner ma colère. Ni de l’enfouir pour l’entasser en attendant une explosion plus néfaste encore. Garder mon calme signifie rejeter la colère, en acceptant, par exemple, ce que l’on ne peut changer. C’est la canaliser pour la diriger vers autre chose : une réponse posée, justifiée et adaptée à la situation. En définitif, agir sans démesure ou non agir par réflexe impulsif.
Se donner du temps
Cela demande du temps car de l’entraînement. On ne peut pas passer d’un individu x à individu xx d’un seul coup.
Au sujet des trop calmes : l’exercice demande de mesurer le mal qu’ils subissent. Cette prise de mesure permet de répondre en conséquence afin de ne pas se laisser faire continuellement. Sinon c’est l’explosion assurée.
Il n’est pas rare d’entendre parler de faux calmes. Quelle absurdité ! Déjà, la notion de calme dans ce sombre idiot d’idiome revient à dire : non dérangeant, non intrusif, non bruyant; un invisible en sorte… Bon, cela étant dit, un faux calme serait donc un être calme de manière habituelle. Ce qui induit le fait que d’abord on sait garder son calme en toute circonstance. Ajouter à cela que tout se passe calmement dans nos têtes. Il n’y a rien qui ne vous dérange là dedans ?
Bien au contraire ! Dites-vous qu’une personne très calme d’apparence est une personne qui bouillonne en son intérieur davantage que tout individu nerveux à souhait.
Je pourrais même faire le mesquin en disant qu’il n’existe pas de faux calmes mais qu’il existe au contraire des faux nerveux. Le « nerveux » laisse sa personnalité s’exprimer avec ses émotions, son cerveau n’a plus besoin de gérer des informations anxiogènes. Il en aura à gérer mais plus autant en tout cas. Cela leur permettrait alors de vivre leur vie plus sereinement car détachée de sources anxiogènes. Mais attention, qui dit faux nerveux pourrait aussi dire qu’il y a un calme intérieur perturbé…
Au sujet de la place de la religion dans la recherche du mieux-être
Le sujet de la religion est toujours un sujet délicat, aussi je vais être bref.
Tout ce qui concerne ma foi, c’est déjà quelque chose en marche depuis quelques temps (messes, prières). C’est une chose qui me suivra toute ma vie car c’est ainsi. Bien qu’il y aura des moments de faiblesses. C’est normal quand on empreinte un chemin de foi, et n’importe quel chemin d’ailleurs.
La religion prend une place importante dans ma vie et cela m’aide énormément. Ce n’est pas pour autant que je chercherais à faire du prosélytisme. La vraie importance étant que vous vous sentiez mieux, tout simplement.
Nicolas HSK